Assemblée nationale : Julien Paluku donne toute la lumière sur le transbordement et mobilise les députés pour l’allègement fiscal en faveur des opérateurs économiques

« Le Gouvernement congolais n’a jamais interdit le transbordement qui est encadré par la douane et reconnu par les textes qui régissent l’organisation mondiale du commerce ». Précision donnée devant la représentation nationale, mercredi 14 Mai 2025 à Kinshasa par le Ministre du commerce extérieur.
Julien PALUKU KAHONGYA qui répondait à une question orale avec débat lui adressée par le député national, KAMBERE KATEMBO Thaddée.
Dans la compréhension de la question orale avec débat, le ministre du commerce extérieur a d’abord fait une mise au point sur la confusion qui alimente la question. Julien PALUKU KAHONGYA a rappelé que le Gouvernement n’a jamais interdit le transbordement. « Une marchandise a été embarquée d’un point A, cette marchandise doit finir sa course vers le point B de destination. Si la marchandise sort de son unité de transport en cours de route, cette marchandise doit être encadrée par la douane. C’est ce qu’on appelle transbordement. Le Gouvernement congolais n’a jamais interdit le transbordement. Le Gouvernement congolais interdit plutôt la pratique de fractionnement de marchandises », a-t-il amorcé.

Ensuite, le Ministre du commerce extérieur est revenu sur le travail qui se fait dans la commission économique et financière du Gouvernement pour la révision de la loi fixant la nomenclature des impôts et taxes au pays.
Objectif, lutter contre les taxes toxiques qui asphyxient les opérateurs économiques. Il a plaidé pour l’implication des élus du peuple pour que ce pari soit gagné. « Toutes les lois sont votées dans cette chambre. A travers les interventions, j’ai noté la nécessité pour l’Assemblée nationale de révisiter la loi sur la nomenclature des impôts et taxes. Et au niveau de la commission ECOFIN du Gouvernement dont je fais partie, nous sommes sur un projet de révisitation de la loi parce qu’il a été observé que, et les impôts et les taxes et la parafiscalité alourdissent les charges des opérateurs économiques congolais », enchaîne le Ministre Julien PALUKU KAHONGYA.

Il a également annoncé la politique gouvernementale pilotée par son ministère qui vient d’accorder des facilités aux petits commerçants œuvrant aux frontières. Un arrêté interministériel est déjà signé par lui et son collègue des finances sur le Régime Commercial Simplifié.
« Nous venons de signer un arrêté ministériel qui fixe les principes du Régime Commercial Simplifié, RECOS. Désormais, pour les vulnérables au niveau des frontières, nous avons fixé le volume des échanges autorisés à 500$/personne/jour. C’est-à-dire, lorsque les personnes opèrent sur les frontières pour une quantité qui n’excède pas 500 $, ils sont exemptés d’un certain nombre de taxes », conclut-il.
Parlant de la protection de l’industrie locale, l’une des missions confiées à son portefeuille, Julien Paluku Kahongya a expliqué à la représentation nationale, le bien-fondé de toutes les mesures prises par son ministère pour suspendre momentanément l’importation de certains produits fabriqués au pays.
Avec la Cellule de Communication