Archidiocèse de Kisangani : A leur tour, les fidèles laïcs soutiennent Mgr Utembi et mettent en garde les calomniateurs
La lettre de 6 pages qu’un certain Justin BAELONGANDI LOSIMO aurait adressée à la nonciature apostolique depuis le 16 novembre 2024 ne laisse pas indifférente la communauté chrétienne de l’Archidiocèse de Kisangani. Après la réaction du Clergé diocésain de cette Eglise particulière enregistrée le jeudi 21 novembre, c’est maintenant au Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, CALCC Kisangani, de donner de la voix.
En effet, Justin BAELONGANDI LOSIMO, l’auteur, se présente comme Observateur /chrétien pratiquant. Sa lettre a comme objet ‘‘inquiétudes concernant la gestion financière de l’archidiocèse de Kisangani’’.
Dans sa correspondance, il énumère 7 griefs contre l’Archevêque métropolitain de Kisangani, faits qu’il présente comme justifiant la mauvaise gestion financière.
Au regard des accusations qu’il a énumérées, l’auteur demande une enquête indépendante, des audits financiers réguliers, un renforcement des contrôles internes, l’évaluation de la gouvernance et des mesures disciplinaires.
L’orientation du CALCC
Le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, CALCC Kisangani, a réagi à ce sujet à travers un document intitulé « Point de vue de l’Archidiocèse de Kisangani ».
Dans ce document dont nous avons reçu copie, cette structure amorce que l’auteur n’a ni titre ni qualité d’engager les fidèles catholiques encore qu’il n’est connu par aucune structure ecclésiale.
Le CALCC trouve que Justin BAELONGANDI s’est évertué à saper non seulement la dignité des pères dans la foi et même de l’Eglise à laquelle il se réclame l’appartenance.
Le CALCC constate que l’auteur a donné un faux nom et un numéro téléphonique inopérationnel, ce qui témoigne de sa lâcheté.
Il invite l’auteur à s’informer auprès du mandataire de l’autorité à qui la responsabilité de gérer les fonds donnés par FRIVAO a été donnée en instituant une commission ad hoc.
« De la concession du grand Séminaire, … Etant une structure interdiocésaine, l’Archevêque seul n’a pas pouvoir de s’engager dans cette besogne. Pour preuve, l’économe cité était démis de ses fonctions. Concernant les détournements de différents projets, la question est celle de savoir où l’auteur a trouvé ces informations car la quasi-totalité de témoins cités par lui ne se retrouvent pas dans ses dénonciations et personne ne reconnait avoir eu des entretiens avec cet inconnu. Concernant l’espace entre Mapendano et Maele, nous rappelons au Peuple de Dieu et à cet inconnu que c’est un vieux dossier qui date avant même l’avènement de l’arrivée de Son Excellence Monseigneur MARCEL. Lui faire porter cette charge n’est que signe de mauvaise foi et manque de respect à l’égard de l’autorité », répond le CALCC dans ce document signé par Symphorien MUTABI SONGE pour le compte du CALCC Provincial et Camille MAFITA KAIKO pour le compte du CALCC diocésain.
Le CALCC note dans le chef de Justin BAELONGANDI, cet inconnu non autrement identifié, un manque d’estime et de pudeur à l’égard des pères dans la foi et de ses propres parents. « Jamais, un enfant issu d’une famille digne ne peut tenir pareil langage à ses parents », précise cette structure qui regroupe les fidèles laïcs.
Et de conclure : « Nous condamnons avec force ce comportement injurieux et calomnieux qui trahit la morale catholique, observé dans le chef de l’auteur ».
Patient Akilimali